Campagne du Kislev

Prélude au printemps

La neige fond sur les plaines de Kislev, l’hiver se retire et avec lui les durs mois de restrictions et d’incertitudes. Le printemps est la saison des semailles et  du renouveau, à Kislev les marchands reprennent la route du sud et des terres de commerce. Le monde reprend vie après une longue période d’hivernage.
Dans la salle du trône de Kislev, le tsar et la tsarine reçoivent de nombreuses doléances pour l’attribution de privilèges et de titres.

- « Mon seigneur est trop bon, dit un général affecté à la garde d’une tour dans le nord, je me fais un devoir de tenir le poste contre toutes abominations qui descendraient du nord.

-Je te fais confiance Isarévitch, les cieux ne nous sont pas cléments ces jours-ci. La lune du Chaos brille de son éclat malsain. Je redoute …

Mais avant que quiconque n’ai pu réagir, la tsarine lévita sur son trône. Une aura glaciale se dégagea d’elle.

- Cela fait longtemps que les dieux sombres n’ont pas tourné leurs regards sur le monde. Je crains que la paix et la prospérité ne puissent durer. Comme les saisons, après chaque hiver vient un printemps et après chaque été vient un hiver. Nous sommes au bord de l’hiver le plus dur que le Kislev a connu. Une nouvelle grande guerre contre les forces du mal est sur le point de se déclencher. Des morts se lèvent dans le nord-ouest, les Skavens se terrent au nord, les peaux vertes descendent des montages, les elfes sylvains défendent leurs forets, le chaos remonte du sud et de sa campagne, l’Empire masse des troupes à nos frontières. Le Kislev triomphera ou tombera, car la limite entre le bien et le mal sera si vague que des alliances incongrues se créeront. Aucune créature n’en sortira indemne.

Sur ses mots une gigantesque explosion d’énergie se dégagea de la Tsarine, toutes personnes touchées par la vague de froid ressenti une vague de frisson comme si l’hiver ne pouvait finir un jour, mais aussi que le peuple Kiselevit ne faillirait face aux menaces qui les entouraient.
L’ordre de mobilisation général fut envoyé dans tout le royaume. Tous hommes pouvant tenir une épée et qui ne devaient rester pour les travaux des champs fut envoyé dans les villes et les forts. Le Kislev se préparait, mais l’ennemi était déjà en marche.

Les armées avaient pris le chemin de la guerre, les éclaireurs parcouraient les terres dans toutes les directions, des ennemis de longue date se retrouvèrent nez à nez.
Les diplomates délivraient leurs messages de paix et d’alliance pour manipuler les différentes communautés. Les prédictions de la Tsarine étaient donc justes, la guerre allait recouvrir son pays et les Kislevits ne lâcheraient rien.
Chaque nation avait déjà planifié la chute d’autres ou en prévoyant de s’octroyer la part du dragon, ne disait-on pas «  la raison du plus fort est toujours la meilleure, ou pas »

Les heures noires prédites ne semblaient pas sur le point de se réaliser, les dieux étaient bien facétieux

Sans aucune raison déclarée, une armée de hauts elfes  interceptât dans le golfe  du nord l’armée des morts. La bataille fut brève et sans douleur. L’armée étincelante s’alignait face au revenant. Une elfe d’une beauté extraordinaire encochât une flèche et visa le général ennemi. La flèche s’envola si vite qu’un trait de lumière traversa le ciel, elle vient se planter dans l’œil du vampire. Après quelques instants d’agonie, il ne resta plus du vampire et de ses sbires que cendre et désolation. La vie avait triomphé et les elfes s’en retournèrent sur leurs terres.

Pour les skavens, cela se déroula plus subtilement. Un  clan rival demanda de l’aide pour détruire un convoi nain qui remontait vers le nord. De grandes perspectives s’offraient à notre général, mais arrivés sur place les skavens tombèrent dans une embuscade du clan de la Pourriture et nul n’entendit plus parler d’eux.

Une rumeur d’une bataille sans précédant se fit entendre dans les plaines, les tribues Orques de la région du bord du monde s’étaient mesurées lors d’une grande chasse au monstre pour déterminer qui était le chef des chefs. Mais aucune certitude n’était sortie de ce combat.
Dans l’est les armées de l’Empire s’apprêtaient à détruire un nid d’engeance du chaos pour apporter paix et tranquillité aux hommes de cette région.
L’arbre de vie de la région des montagnes du bord du monde commençait à bougonner mais pour combien de temps encore ?  
Seul un fou pourrait prédire l’avenir, les orques se battaient entre eux au lieu de déferler sur le monde. La vie était devenue bien étrange dans les terres du grand Nord.

Les rumeurs les plus improbables venaient des montagnes. Les Gobelins chassaient les orques dans toutes les régions du vieux monde ( avec plus ou moins de résultat).
Une telle chose s'était passée peu de temps avant dans les terres arides, mais peu de nouvelle était venue du sud et de la 1ere nation Gobelinne LIBRE. La région avait fait l'objet d'une guerre entre les nains, chaotiques et elfes. Les nains et les elfes avaient surement essayé de briser la naissance de la démocratie moderne.

Un cavalier arriva au fort du nord
Un cavalier Kislev approchait du fort du nord toutes brides abattues. On ouvrit les portes pour lui permettre de délivrer son message qui ne comportait que les quelques lignes qui suivent : « Il nous faut
Le sud du pays est totalement envahi par diverses nations. Il nous faut d’urgence des hommes à la ville de Pragues. EN effet, au moins 4 armées convergent vers nous, et même si certains nous ont fait des promesses d’alliance de protection, nous de pouvons courir le risque que le Kislev ne puisse protéger son territoire. Je vous demande donc ‘envoyer vos meilleurs cavaliers à la ville pour nous défendre. » Sur cette dernière phrase, le capitaine du fort compris qu’il devait réagir vite et fermement. Il ordonna à ses cavaliers de foncer vers la ville de Prague pour éviter qu’elle ne tombe. Alliés ou pas alliés, le Kislev ne tombera pas.